Emile ZOLA

à Paris
Le vendredi 29 août 2003.
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La maison de la rue de Bruxelles.

Émile Zola est né et mort à Paris.
Il voit le jour le 2 avril 1840 10 rue Saint-Joseph, dans le 2ème arrondissement, au quatrième étage d’un immeuble qui existe encore aujourd’hui, à deux pas de la Bourse qui verra la gloire et la chute de Saccard, dans L’Argent. En 1843, la famille Zola s’installe à Aix-en-Provence, Monsieur Zola, ingénieur, devant y construire un barrage et un canal.
Émile, fils unique, revient à Paris en 1858 avec sa mère, après le décès de son père. Cette mort prématurée et son échec au baccalauréat en 1859 le conduisent rapidement vers une existence très précaire qui mène mère et fils de lieu en lieu :

  63 rue Monsieur-le-Prince (1858)
  241 rue Saint-Jacques (1859-60)
  35 rue Saint-Victor (1860), pratiquement sous le toit. Son ami de Provence, Paul Cézanne, le retrouve souvent là pour admirer Paris
  puis le futur écrivain s’installe seul 4 rue Neuve-Saint-Étienne-du-Mont -devenue rue Rollin- (1860-61), encore une chambre sous un toit, qu’on dit avoir été habitée par Bernardin de Saint-Pierre. Sa mère vit alors au 21 de la même rue
  11 rue Soufflot -la maison n’existe plus aujourd’hui (1861-1862)
  7 impasse Saint-Dominique (dans une maison aujourd’hui démolie), où il emménage après son embauche chez l’éditeur Hachette en février 1862, ce qui met fin à des années de "galère". Mais les déménagements ne cessent pas pour autant :
  62 rue de la Pépinière, à Montrouge, dans un logement dont les fenêtres donnent sur le cimetière Montparnasse (actuelle rue Daguerre à Paris)
  Zola et sa mère emménagent ensuite 7 impasse des Feuillantines (fin 1863)
  puis 278 rue Saint-Jacques (1864)
  puis 142 boulevard du Montparnasse (1865)
  en 1866, il s’installe rue de l’École de Médecine avec Alexandrine Meley, qu’il épousera en 1870
  10 rue Vaugirard (1866)
  1 rue Moncey-92 avenue de Clichy (1867)
  23 rue Truffaut (1868)
  14 rue La Condamine (1869)
  21 rue Saint-Georges (1874)
  23 rue de Boulogne -actuellement rue Ballu- (au second étage puis au premier, en 1877).

Au début de 1866, il quitte Hachette afin de se consacrer entièrement à l’écriture. Il va faire entrer dans ses romans le nouveau Paris que fait naître le baron Haussmann, ses boulevards, ses gares, ses Halles et ses grands magasins. En 1889, la famille s’installe dans un hôtel particulier au 21 bis rue de Bruxelles, dans le 9ème arrondissement. Zola a commencé à vivre la double vie qu’il connaîtra jusqu’à sa mort, entre sa femme Alexandrine et Jeanne, la jeune lingère qu’il connut à Médan.

L’écrivain meurt dans son domicile de la rue de Bruxelles, asphyxié par accident ou par malveillance, le 29 septembre 1902.

L’hôtel d’Émile Meunier, le chocolatier, se trouve 5 avenue Van-Dyck, dans le 8ème arrondissement.
Bien que sorti de terre en 1872, un an après la publication de La Curée, il est le jumeau de l’hôtel d’Aristide Saccard, héros du roman. L’hôtel de Nana ne se trouve pas à l’angle de l’avenue de Villiers et de la rue Cardinet, où l’a situé Zola. Mais ses modèles sont l’hôtel de la Païva (entrée 25 avenue des Champs-Élysées) -où se rendent les frères Goncourt, Taine, Théophile Gautier, Sainte-Beuve et d’autres- et l’hôtel de Madame Valtesse de La Bigne, 98 boulevard Malesherbes.

Page réalisée avec l’aide précieuse de Mme Martine Le Blond-Zola, arrière petite-fille de l’écrivain.

Autres demeures de l’auteur
Le père des Rougon-Macquart a également habité Aix-en-Provence et Médan.

Pour visiter le lieu
Les domiciles parisiens de Zola ne se visitent… que de l’extérieur.

Quelqu’un à contacter ?
L’Association Maison Zola Musée Dreyfus est présidée par Pierre Bergé. www.maisonzola-museedreyfus.com maisonzola-museedreyfus@cegetel.net
Lien vers la Société littéraire des Amis d’Emile Zola éditrice des Cahiers Naturalistes : www.cahiers-naturalistes.com/la_societe_litteraire.htm.

À voir aux alentours
Les quartiers parisiens de Zola sont ceux de Verlaine, Prévert, Miller, Zweig,…

Petite bibliographie
Quand vous aurez lu La Curée, L’Argent, le Ventre de Paris, Au Bonheur des Dames et quelques oeuvres de Zola, vous pourrez attaquer :
  Paris dans les romans d’Émile Zola. N. Kranowski. PUF, 1968.
  Les métamorphoses de la grande ville dans les "Rougon-Macquart". S. Max. Éditions Nizet, 1966.
  Feux et signaux de brume. M. Serres. Grasset, 1975.
  Paris des écrivains. Sous la direction de Laure Murat. Éditions du Chêne.



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