La Closerie des lilas

Le lundi 1er septembre 2003.
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La Closerie des lilas, 171 boulevard du Montparnasse à Paris.

"Je m’assis dans un coin, dans la lumière de l’après qui filtrait par-dessus mon épaule, et je me mis à noircir mon cahier. Le garçon m’apporta un café crème et j’en bus la moitié quand il fut un peu refroidi et laissai l’autre moitié dans la tasse pendant que j’écrivais. Puis je cessai d’écrire ; mais je me refusais à abandonner le fleuve où je pouvais voir nager une truite dans un trou, tandis que la surface de l’eau se gonflait doucement sous la poussée du courant contre les pilotis du pont."
"Paris : la ville la mieux faite pour permettre à un écrivain d’écrire."
Paris est une fête. Ernest Hemingway.

La Closerie eut plusieurs grandes époques : la seconde moitié du XIXème siècle, avec Baudelaire, Verlaine, Gustave Le Rouge, Philippe, Gide, Jarry ; après 1900, autour de Paul Fort rassemblant lors de ses mardis littéraires Alain-Fournier, Jarry, Charles-Louis Philippe, Verhaeren, Carco, Laforgue, Maeterlinck, Jammes, Dorgelès, Jacob, Merrill, Apollinaire,… ; dans les années 1920, avec Hemingway (qui y écrit une partie du Soleil se lève aussi), Dos Passos, Fitzgerald,… et plus tard Miller.



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