Dans un contexte alarmant pour la littérature, de crise de la librairie indépendante, de l’édition de création, à un moment où les œuvres d’exigence peinent à trouver leurs lecteurs, un rapport de l’Inspection Générale constate que la filière Littéraire de l’enseignement secondaire est en voie d’extinction.
Même si, de manière dominante, la Littérature y a été instrumentalisée pour privilégier l’enseignement du discours, c’est néanmoins la seule filière de notre système scolaire où se transmet encore une culture littéraire ; où la philosophie est vraiment présente ; où sont dispensés les seuls enseignements spécifiques d’art : musique, arts plastiques, cinéma, théâtre, danse et histoire des arts… Aucun ministre de l’Education nationale ne s’est jusqu’ici avisé de requalifier cette filière. Fatalité, ou volonté délibérée de la laisser disparaître ?
Dans l’état présent : quasi plus de littérature et civilisation en langues étrangères. Pas de traduction, réputée impure, ou alors en échantillon, en un temps où l’on se réclame de l’Europe à tous coins de rues ! Comment affronter le renouvellement générationnel et les exigences de l’intégration, initier aux circulations métissées du monde en restant étanche aux oeuvres de l’imagination et des idées venues d’ailleurs. En fossilisant programmes et pédagogie de la littérature face aux mutations des outils modernes. En laissant se dévaluer une formation intellectuelle et artistique, indispensable dans tous les champs de l’activité sociale. Est-il encore temps de crier au scandale devant l’impéritie ? D’affirmer que l’enfant, héritier légitime du patrimoine artistique et acteur vivant de sa propre culture se nourrit autant aux œuvres de l’art et de l’esprit qu’aux sciences réputées exactes et aux savoir-faire techniques . Que la Littérature n’est pas une « discipline » parmi d’autres.
L’art littéraire est irréductible aux autres. Il est par essence l’espace critique où la langue travaille, en pensée et en imaginaire, où fermentent les réalités et les utopies, sans lesquelles aucune société n’est viable. Face aux fanatismes, croyances irrationnelles et dérives idéologiques qui feront le lit des horreurs de demain, la transmission du capital intellectuel et artistique de la littérature est une affaire de vie ou de mort.
La Maison des écrivains appelle la communauté des écrivains, les critiques littéraires, avec eux tout ce que notre société compte d’artistes, d’intellectuels, d’éducateurs et d’agents de la culture, de professionnels du Livre, éditeurs, libraires et bibliothécaires, et les responsables politiques à dénoncer le danger majeur de voir disparaître la littérature de notre enseignement.
Lisez la suite et signez la pétition sur www.maison-des-ecrivains.asso.fr/derniere.asp
Bonjour !
Il est pour nous impossible d’accépter la disparition de l’art littéraire comme outil de communication dans les enseignements primaire, secondaire ou universitaire et de recherches scientifiques, téchniques, culturelles et cultuelles.
L’abandon des deux disciplines féminines et homosexuelles que sont : " l’écriture et la lécture liées au langage" a entrainé chez l’élève une tare en communication. Ni bonnes formulations de phrases au sens mesuré du terme, ni analyse critique de soi pour ue eventuelle remise en cause et ni maitrise des téchniques de communications pouvant l’interpeler à un moment ou un autre de sa vie pour une prise de conscience. Alors que science sans conscience n’est que ruine de l’âme. L’homme de science est ce quelqu’un qui se remet souvent en cause de façon objéctive, contrairement à l’homme politique qui se donne souvent raison jusqu’à vouloir se transformer en un être angélique ou Prophétique.
Le Dieu Unique ne dispose pas d’associés. Mais ses créatures peuvent s’associer, car elles sont faibles par rapport au Créateur, ce Grand Savant dépositaire du Grand Savoir qu’il sème à tout vent, faisant ainsi bénéficier quiconque cherche, découvre et trouve. Rien ne se fait sans communications ou sans communi-actions. Les langues ne sont que des outils façonnés avec les matières constitutives de base. Tout est relatif. Les espèces humaine, animale, végétale et minérale forment un tout au service de l’humain lui-même.
Mais la cambinaison de ces moyens de production artistique, littéraire, scientifique, téchnique et culturelle, peut-elle se concevoir sans communication ? Peut-il y avoir de communication sans langage ? Peut-on matriser une langue sans l’assimilation et l’apprentissage de l’orthographe, la grammaire, la rédaction, le vocabulaire et la composition ?
Les livres Hachette et Fernand Nathan d’autrefois, sont magnifiques à tous points de vue. Ce qui reste, c’est l’adaptation de ces réalités morales d’hier avec celles d’aujourd’hui. Pourquoi les gens ne se correspondent plus aujourd’hui ? Qu’est-ce-que les Prophètes si ce ne sont pas des Méssagers accomplissant les mêmes fonctions que celles du facteur, au sens le plus large du terme ? Sont-ils des censeurs les Prophètes ? Si oui, comment se fait-il que les êtres ont pu avoir accés aux livres saints que sont la Bible, l’Evangile, la Thora et le Coran comme origines des langues, des écritures et des léctures.
Je me tiens donc à vos côtés pour la revendication du droit au savoir qui passe par l’art littéraire et langagier. Où en sont les discertations d’autrefois ?
Sur ce, je vous salue !
L.AS.AMAROUCHE