Colette et Cocteau de la Madeleine au Palais-Royal (lundi 21 septembre)
Avant la guerre de 14-18, ces deux grands écrivains se sont sans doute rencontrés rue d’Anjou, dans le salon de Sacha Guitry. Cocteau venait en voisin et Colette fréquentait alors le milieu du théâtre et du music-hall. Au début de la 2nde guerre mondiale, ils se retrouvent dans un lieu chargé d’histoire : le Palais-Royal. Cocteau y connaitra la renommée avec ses succès au Théâtre et au Cinéma. Colette, de plus en plus immobilisé par son arthryte, y vivra les derniers intants de sa vie, comtemplant souvent les lumières de Paris et le jardin du Palais-Royal de sa fenêtre. Tous deux, amoureux de la bonne chère, venaient parfois se régaler chez leur ami Raymond Oliver, au Grand Véfour.
Alain-Fournier à Paris (vendredi 2 octobre – la journée)
Au 196, rue de la Roquette s’élevait une pension où vint habiter le jeune Henri Fournier en octobre 1898. Il était alors élève au lycée Voltaire. A la veille de la guerre de 14-18, nous retrouvons Alain- Fournier au 2, rue Cassini, dans un appartement où il écrivit Le Grand Meaulnes. Dans ce quartier, nous évoquerons aussi les figures de Marguerite Audoux et de Charles Péguy, deux de ses mentors. L’après-midi sera consacré à Saint-Germain-des-Prés, un lieu riche en souvenirs pour l’écrivain : il y eut deux adresses (rue Dauphine et rue Mazarine), et sa soeur Isabelle se maria avec Jacques Rivière en son église, où quelques années auparavant il avait suivi une certaine… Yvonne de Quiévrecourt (qui lui inspirera le personnage d’Yvonne de Galais).
Mallarmé de Paris à Valvins (samedi 10 octobre ; la journée)
La matinée à Paris. Départ du 12 rue Laferière, lieu natal du poète, avant de descendre dans le quartier de l’Europe. Là, nous évoquerons les deux logis du poète (rue de Moscou et rue de Rome), ainsi que l’hôtel de Dieppe où séjourna Baudelaire, l’atelier de Manet (rue de Saint- Pétersbourg) et la demeure de Méry Laurent, son égérie (rue de Rome). L’après-midi, nous découvrirons "l’oasis" de Mallarmé : sa maison de Valvins. Elle l’aidera, nous dit Henri Mondor, à oublier les turlupins et les bateleurs du journalisme et de "la Mode" ; il y pourra rêver loin du tintamarre. La promenade ira de la gare de Fontainebleau au musée Mallarmé, en passant par la forêt et en longeant la Seine. Après la visite du musée, nous terminerons la journée par une dernière escapade le long de la Seine jusqu’au cimetière de Samoreau où est enterré le poète.
Mallarmé de la Nouvelle-Athènes à la rue de Rome (jeudi 15 octobre)
Stéphane Mallarmé est né le 18 mars 1842 au 12, rue Laferrière, près de la place Saint-Georges. A cette adresse, nous évoquerons l’enfance et la jeunesse du poète. Nous irons ensuite dans le quartier de l’Europe, où Mallarmé résida de l’automne 1871 au printemps 1898 (il meurt à Valvins le 9 sptembre 1898). Là nous évoquerons successivement : l’hôtel de Dieppe rue d’Amsterdam où résida Baudelaire, l’atelier de Manet rue Saint-Pétersbourg, les deux demeures du poète (29, rue de Moscou et 89, rue de Rome – c’est à cette dernière adrese qu’eurent lieu les fameux « mardis de Stéphane Mallarmé » où tous les jeunes écrivains et artistes de l’époque se sont donnés rendez-vous), et l’appartement de Méry Laurent, son égérie, rue de Rome.
Nerval de la Nouvelle-Athènes au Châtelet (mercredi matin 11 novembre)
Dans le quartier de la Nouvelle-Athènes, Nerval a eu plusieurs adresses, dont une qu’il partagea avec son ami Théophile Gautier. Il occupe une place à part dans la vie du poète, car c’est là qu’il eut ses premières crises. Mais un autre quartier allait plus profondément marqué son existence, c’est celui de son enfance (rue Saint-Martin) où il est né un soir de mai 1808. Dans ce lieu si animé la nuit, en raison du marché des Halles, Nerval venait souvent. Mais Nerval n’est-il pas le poète de la nuit de Paris, à l’instar de Rétif de la Bretonne qu’il vénérait ? C’est dans ce quartier, qu’on le retrouva, à l’aube du 26 janvier 1855, pendu à une grille, rue de la Vieille-Lanterne (emplacement du Théâtre De la Ville).
La jeunesse de Balzac au Marais (jeudi 22 octobre)
Entre 1813 et 1824, le quartier du Marais est la patrie parisienne du jeune Balzac. Il y habite, y termine sa scolarité, y écrit ses premières oeuvres et y rencontre sa chère Mme de Berny dans son pied-à-terre parisien de la rue Portefoin. Pendant toutes ces années, le jeune Balzac va s’imprégner de la vie grouillante des petites rues de ce quartier très commerçant qu’il restituera plus tard dans nombre de ses romans, comme Le cousin Pons, Une double famille, Ferragus ou Les employés. Au cours de la promenade, nous irons notamment place des Vosges, où se trouvait jusqu’en 1860 la mairie du 8ème où se marièrent les parents de Balzac, le 30 janvier 1797.
Infos et réservations : www.lireetpartir.com.